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9 mai 2021 7 09 /05 /mai /2021 10:22

Abraham Lincoln (1809-1865)

UN HOMME DE CONVICTION,
AU SERVICE DU DROIT ET DE LA PAIX

« Un bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil » (Abraham Lincoln)

Abraham Lincoln, né en 1809 dans le Kentucky et mort assassiné en 1865 à Washington D.C., fut le 16e président des États-Unis. Il fut le premier président élu du Parti Républicain.
Il fut élu à deux reprises Président des États-Unis. La première fois en 1860, puis en 1864.

Premier Président élu du Parti Républicain de l’histoire des États-Unis, son mandat coïncide (est-ce un hasard ?) avec un faisceau de crises les pires que le pays ait connues.
Crise politico-militaire sous la forme d’une guerre civile des plus atroces et des plus dures.
Crise politique avec rejet des opposants à la politique et à la personne du Président élu.

Victime de la guerre civile, il fut assassiné non sans avoir fait admettre le XIIIe amendement des États-Unis qui abolit définitivement l’esclavage.

Rien cependant ne semblait destiner le Président Lincoln à un tel avenir de gloire et de prestige. En effet, né dans une famille modeste, après une enfance et une jeunesse difficile, sans moyens pour faire des études sérieuses. Il apprit le droit seul et grâce à ses talents d’autodidacte et à force de volonté, il devint avocat.

Puis par goût et par vocation il se lança dans la politique où il obtint le succès que l’on sait.

« Mieux vaut rester silencieux et passer pour un imbécile et parler et n’en laisser aucun doute. » (Abraham Lincoln)

« Discours sur le principe de l’égalité

[...] J'adhère pleinement à la Déclaration d'indépendance. Si le juge Douglas et ses amis ne souhaitent pas s'y conformer, qu'ils proposent donc de l'amender et qu'ils lui fassent dire que tous les hommes sont créés égaux sauf les Noirs. À nous alors de décider si, en cette année bénie de 1858, la Déclaration d'indépendance doit ou non être amendée en ce sens. Dans l'interprétation de la Déclaration qu'il a donnée l'an dernier, il a prétendu qu'elle avait un seul sens, à savoir que les Américains d'Amérique sont égaux aux Anglais d'Angleterre. Lorsque je lui ai fait remarquer qu'à ce compte-là il excluait les Allemands, les Irlandais, les Portugais et tous ceux, venus d'ailleurs, qui nous ont rejoints depuis la révolution, il s'est alors mis à réinterpréter son interprétation ; et voilà que, dans son tout dernier discours, il nous dit que la Déclaration parle en réalité d'« Européens ». [...]

Si mes déclarations sur [le] thème de l'esclavage des Noirs peuvent être déformées, elles ne sauraient faire l'objet d'aucune méprise. J'ai dit que la Déclaration, telle que je la comprends, ne signifie pas que tous les hommes soient créés égaux à tous égards. Ils ne sont pas égaux par la couleur. Mais le texte, je pense, signifie bel et bien que tous les hommes sont égaux à certains égards, notamment pour ce qui est de leur droit « à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur ». Le Noir n'est assurément pas notre égal par la couleur — ni peut-être dans de nombreux autres domaines ; mais, s'agissant du droit de manger le pain qu'il a gagné de ses propres mains, il est l'égal de tous les autres hommes, qu'ils soient blancs ou noirs. Affirmer qu'on a reçu davantage n'autorise personne à le priver du peu qui lui a été donné. Tout ce que je demande pour l'homme noir, c'est que ceux qui ne l'aiment pas le laissent tranquille. Si Dieu lui a donné peu, ce peu-là, qu'il en profite. [...] » (Abraham Lincoln) [extrait du livre de Bernard Vincent, Abraham Lincoln, Le pouvoir des mots, Lettres et discours, L’Archipel]

 

 

« Lorsque l’homme s’habitue à voir les autres porter les chaînes de l’esclavage, c’est qu’il accepte lui-même un jour de les porter. » (Abraham Lincoln)

 

 

 

L’auteur du livre « Abraham Lincoln, Le pouvoir des mots, Lettres et discours », Bernard Vincent, professeur émérite d’histoire et civilisation américaines à l’Université d’Orléans, ancien président de l’Association française d’études américaines, il a consacré de nombreux ouvrages à l’histoire des États-Unis, notamment Thomas Paine ou la religion de la liberté (Aubier-Montaigne, 1987), Amistad: les mutins de la liberté (L'Archipel, 1998), Histoire des États-Unis (Flammarion, «Champs», 2008, en collaboration), ainsi qu'une biographie, Lincoln, l'homme qui sauva les États-Unis (L'Archipel, 2009).

« J’ai une grande confiance dans le peuple. Si on lui dit la vérité, on peut compter sur lui pour faire face à n’importe quelle crise nationale. L’important est de lui présenter la réalité des faits. » (Abraham Lincoln)


 

 

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