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Tidiane DIAKITE
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REVELATION LOUIS XIV
Le Roi-Soleil et les Africains
In Magazine
CITIZEN K INTERNATIONAL
N° été 2015
(Vendu en kiosque
Prix 1€)
...
ANNONCE
De juillet à septembre
Une série d’articles seront consacrés aux relations Europe-Afrique, de la deuxième moitié du 19e au premier tiers du 20e siècle.
Les Européens en Afrique
Les premiers contacts.
La compétition coloniale entre nations européennes :Belges, Anglais, Allemands, Français : la mêlée sous les Tropiques.
Le débat colonial en France : apôtres et opposants : de Paul Louis à Jean Jaurès.
La conquête coloniale et ses effets en Afrique et en France.
Le partage de l’Afrique
A la veille de la colonisation.
L’apogée colonial 1930-1950.
NB : Rythme de publication des articles : en principe un article chaque fin de semaine.
Vos réflexions, remarques et commentaires sont les bienvenus, pour informer et pour enrichir l’échange et le débat.
Ceux qui seraient susceptibles d’être intéressés par ces articles pourront les recevoir automatiquement dès leur publication en s’abonnant à la newsletter.
Rappel : sortie le 20 mars prochain du livre : Le rapport Brazza Mission d’enquête du Congo : rapport et documents (1905-1907) de Pierre Savorgnan de Brazza /Commission Lanessan Préface de Catherine Coquery-Vidrovitch dans la collection Les Transparents Prix : 19 € - format : 110 x 195 mm – nb de pages : 320 ISBN : 978-2-36935-006-4 |
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"La bombe Brazza"
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RAPPORT BRAZZA, UNE ENIGME DE L'HISTOIRE COLONIALE
Parution en librairie le 20 mars 2014
4e de couverture
Le premier secret de la Françafrique !
Dans la collection Les Transparents (qui apporte un éclairage direct sur les temps coloniaux), le passager clandestin publie un document inédit et exceptionnel. Il s’agit du rapport que la République française enterra en 1907, parce qu’il mettait violemment en cause sa gestion coloniale. Ce document est le fruit des données recueillies entre juin et septembre 1905 par Pierre Savorgnan de Brazza, au cours de son ultime mission au Congo français…
En 1903, le journaliste britannique Edmund Morel entreprend de lancer une campagne européenne contre les abus du « caoutchouc rouge » (sanglant) de l’État indépendant du Congo, le futur Congo belge, alors soumis au pouvoir discrétionnaire de Léopold II, roi des Belges. Côté Congo français, les abus sont réputés moins criants. Néanmoins ils sont assez réels pour provoquer quelques remous dans la presse et au parlement au cours de l’année 1904-1905. En 1905, pour tenter de faire taire les rumeurs et calmer l’impatience des autres puissances coloniales de la région, les autorités françaises se sentent obligées de dépêcher sur place une mission d’inspection. Telle est l’origine de la dernière mission en Afrique de Pierre Savorgnan de Brazza, partie le 5 avril 1905 de Marseille, qui entraîna la mort de l’explorateur, le 14 septembre 1905, à l’escale du retour à Dakar.
Le rapport qui fut rédigé par le ministère à partir des archives de la mission, jugé explosif, ne fut jamais publié. Il fut oublié et on le crut perdu...
Il met en lumière un système inefficace, coûteux pour l’État et surtout à l’origine d’abus massifs et intolérables. Il montre le poids exercé par les intérêts privés sur la politique coloniale. Il prouve que l’administration française ne pouvait ignorer ces dérives, qu’elle les tolérait et que, dans une certaine mesure, elle les couvrait…
Cette publication est accompagnée de nombreuses autres archives inédites, et d’une présentation détaillée par Catherine Coquery-Vidrovitch. Le passager clandestin met ici à la disposition de tous un document fondamental pour appréhender les enjeux, les pratiques et les prolongements de l’histoire coloniale européenne du tournant du XXe siècle ; il permet notamment de mieux comprendre la situation actuelle en Centrafrique.
« Pour rendre [ce rapport] inoffensif, de telles coupures seraient nécessaires qu’en fin de compte il n’existerait plus » (Note au sujet de la publication du rapport, 1906)
« Tout se passe comme si on avait affaire à un cas d’amnésie collective, ou plutôt à une volonté collective de ne pas savoir, de ne pas se souvenir. » (Catherine Coquery-Vidrovitch)
Pierre Savorgnan de Brazza fut explorateur en Afrique. Il a signé un traité avec Illoy 1er, qui est fondateur de la présence française dans la région. Il a donné son nom à Brazzaville. En 1885, il est commissaire général du Congo. En 1905, à la suite du scandale de l’affaire Toqué-Gaud, il est envoyé à nouveau au Congo pour inspecter les conditions de vie dans les colonies. Il collecte des informations explosives qui constitueront le Rapport Brazza. Au retour de sa mission, atteint de fortes fièvres, il est contraint de débarquer à Dakar, et meurt le 14 septembre 1905.
Catherine Coquery-Vidrovitch est professeure émérite de l’université Paris-Diderot, historienne de l’Afrique et de la colonisation. Elle a publié récemment Etre esclave aux éditions La Découverte.
Catherine Coquery-Vidrovitch présentera Le rapport Brazza lors d’une soirée exceptionnelle à l’IREA - Maison de l’Afrique – 7 rue des Carles 75005 Paris, le 26 mars à 19h.
Le Rapport Brazza
Mission d’enquête du Congo : rapport et documents (1905-1907)
Mission Pierre Savorgnan de Brazza / Commission Lanessan
Préface de Catherine Coquery-Vidrovitch
Ce livre a reçu le soutien de l’association Sortir du colonialisme.
Postface de Patrick Farbiaz.
Prix : 19 € - 320 pages
Format : 110x195mm
ISBN : 978-2-36935-006-4
Pour le commander : www.lepassagerclandestin.fr
RAPPORT BRAZZA, UNE ENIGME DE L'HISTOIRE COLONIALE
Une parution prévue en mars pour combler un vide
En mars, les éditions le passager clandestin publieront pour la première fois dans la collection Les Transparents, consacrée aux temps coloniaux, ce document inédit et exceptionnel :
Le rapport Brazza
Mission d’enquête du Congo : rapport et documents (1905-1907)
Préface de Catherine Coquery-Vidrovitch
Il s'agit d'un rapport que la République française enterra en 1907, parce qu’il mettait violemment en cause sa gestion coloniale. Ce document est le fruit des données recueillies entre juin et septembre 1905 par Pierre Savorgnan de Brazza, au cours de son ultime mission au Congo français. Le rapport qui fut rédigé par le ministère à partir des archives de la mission, jugé explosif, ne fut jamais publié. Il fut oublié et on le crut perdu... Il met en lumière un système inefficace, coûteux pour l’État et surtout à l’origine d’abus massifs et intolérables. Il montre le poids exercé par les intérêts privés sur la politique coloniale. Il prouve que l’administration française ne pouvait ignorer ces dérives, qu’elle les tolérait et que, dans une certaine mesure, elle les couvrait.
Cette publication est accompagnée de nombreuses autres archives inédites, et d’une présentation détaillée par Catherine Coquery-Vidrovitch, professeure émérite de l’université Paris-Diderot, historienne de l’Afrique et de la colonisation. Le passager clandestin met ici à la disposition de tous un document fondamental pour appréhender les enjeux, les pratiques et les prolongements de l’histoire coloniale européenne du tournant du XXe siècle.
« Tout se passe comme si on avait affaire à un cas d’amnésie collective, ou plutôt à une volonté collective de ne pas savoir, de ne pas se souvenir. » (Catherine Coquery-Vidrovitch)
Plus de détails sur le contexte :
En 1903, le journaliste britannique Edmund Morel entreprend de lancer une campagne européenne contre les abus du « caoutchouc rouge » (sanglant) de l’État indépendant du Congo, le futur Congo belge, alors soumis au pouvoir discrétionnaire de Léopold II, roi des Belges. Côté Congo français, les abus sont réputés moins criants. Néanmoins ils sont assez réels pour provoquer quelques remous dans la presse et au parlement au cours de l’année 1904-1905. En 1905, pour tenter de faire taire les rumeurs et calmer l’impatience des autres puissances coloniales de la région, les autorités françaises se sentent obligées de dépêcher
sur place une mission d’inspection. Telle est l’origine de la dernière mission en Afrique de Pierre Savorgnan de Brazza, partie le 5 avril 1905 de Marseille, qui entraîna la mort de l’explorateur, le 14 septembre 1905, à l’escale du retour à Dakar.
Prix : 19 € - format : 110 x 195 mm – nb de pages : 320
ISBN : 978-2-36935-006-4
Sortie en librairies : mars 2014
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