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19 novembre 2017 7 19 /11 /novembre /2017 08:57

AFRIQUE : LE CHANTIER

Un continent à construire, économiquement, politiquement, humainement

Convois d’esclaves noirs traversant le désert ( XI e siècle)

Des pays indépendants et libres ?

L’Afrique, continent de la servitude éternelle des Africains ?

« Qui a besoin d’un mineur ? C’est un mineur, un grand homme fort, il va creuser. » Des journalistes de CNN ont filmé une vente aux enchères d’êtres humains, en cachant leurs caméras, en Libye, non loin de la capitale, Tripoli. En l’espace de quelques minutes, ils ont assisté à la vente d’une douzaine de migrants, cédés par des passeurs pour des sommes allant de 500 à 700 dinars libyens (jusqu’à 435 euros). Ces « marchés aux esclaves » se dérouleraient une ou deux fois par mois. (Le Monde.fr)

 

La chaîne américaine CNN s’est rendue en Libye où elle a obtenu la preuve que des hommes sont vendus aux enchères comme esclaves.

C’est une enquête de longue haleine qu’a menée la chaîne américaine CNN. En août 2017, elle prend connaissance d’une vidéo tournée quelque part en Libye où l’on voit des Africains vendus aux enchères. « Huit cents », dit celui qui fait office de commissaire-priseur. « 900… 1 000… 1 100... » Vendu. Pour 1 200 dinars libyens - soit l’équivalent de 800 dollars. (Ouest-France.fr)

Afrique rime-t-elle définitivement avec esclavage ?

Comment peut-on être vendu aux enchères comme esclave en ce 21e siècle ?

Comment un État peut-il laisser vendre ses ressortissants comme des moutons ? Le fatalisme n’est pas de mise en la matière ; un homme est un homme, il n’est pas un mouton.

Dans quelle autre région du monde de tels marchés aux esclaves vendus aux enchères existent-ils ? Pourquoi l’Afrique ?

Quelle réaction des pays  dont  ces jeunes gens vendus comme esclaves  sont originaires?

Est-ce pour contempler de tels spectacles aujourd’hui que les pays dont ces jeunes sont ressortissants, se sont « libérés » du joug colonial ?

Qui dira le droit en Afrique ?

Ces malheureux enchaînés et vendus savent-ils qu’ils ont des droits ? Connaissent-ils les droits internationaux qui garantissent à tout être humain des droits naturels, civiques et civils ?

Le leur a-t-on enseigné ?

 

Pourquoi une Union africaine ?

    Quel rôle, quelle responsabilité ?

Si les dirigeants africains dans leur ensemble sont en dessous de leurs responsabilités, qu’en est-il de

–La société civile ?

–les médias, la presse et les journalistes ?

–les intellectuels ?

–les syndicats ?

–les ONG ?

–et la commission pour les droits de l’Homme des Nations unies, car, de telles pratiques au 21e, en Afrique ou ailleurs, sont un outrage à la conscience humaine, à la morale universelle.

Pourtant contre ce qu’il qualifie d’« ingérences étrangères dans les affaires intérieures à l’Afrique », un chef d’État de l’Afrique de l’Ouest a déclaré récemment :

« Les crimes commis en Afrique et les questions de violation des droits humains doivent être traités en Afrique. Le linge sale se lave en famille. »

 

Certes. Mais où est la famille ?

Les jeunes Africains qui sont vendus aux enchères dans un État autre africain, ont-ils des dirigeants responsables de leurs familles et de leur liberté, leurs droits, leur vie ?

 

Du 16e au 19e siècle, c’est en Amérique qu’on vendait aux enchères les captifs noirs arrachés à l’Afrique. Aujourd’hui, en ce 21e siècle, naissant, les jeunes femmes et jeunes hommes razziés, sont vendus en Afrique.

À qui incombe la responsabilité de leur liberté et de leur vie ?

Ces jeunes Africains, injustement privés de leur liberté et de leurs droits naturels, qui doit les rechercher, les libérer et exiger que justice leur soit rendue ?

Les dirigeants africains (ceux des pays dont es jeunes  sont ressortissants, en particulier), se sentent-ils concernés par leur sort ? Qui, et où pour plaider leur cause ?

Où faut-il laver ce linge sale ?

 

Combien de crimes commis en Afrique, y compris parfois par des dirigeants africains ont-ils été  jugés?

Le linge sale africain, lavé en Afrique, n’est jamais propre.

 

Combien de chefs d’État africains tortionnaires de leurs peuples, lesquels sont réduits à la misère,  et sont victimes d’exactions intolérables ont été jugés sur le sol africain ?

Hier, sous la colonisation, le colonisateur protégeait les Africains contre la traite esclavagiste et traquait les trafiquants d’esclaves (blancs ou noirs) pour abolir cette sinistre pratique (même si son œuvre fut incomplète).

Aujourd’hui, indépendants, les responsables africains laissent prospérer la traite des êtres humains et l’esclavage pratiqués sur le sol africain par des Africains ou leurs complices.

Jeunes d’Afrique, ouvrez les yeux, réagissez ! Vous n’êtes pas nés pour être esclaves, mais pour être  acteurs du monde !

Levez la tête,  Osez !

 

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